d’Angel Arekin, publié chez Black Ink Editions le 18 février 2019
Résumé
« Tu es enfermée ici, mais je le suis avec toi. Toujours. Ne l’oublie pas. »
Que feriez-vous si vous vous réveilliez un matin dans une cellule, pris au piège d’un détraqué possessif et mystérieux ?
Que feriez-vous si vous deviez lutter pour votre survie tout en combattant pour préserver votre esprit ?
Captive d’une pièce aux murs froids, Faustine n’a que deux possibilités : s’accrocher à la vie en se soumettant aux caprices de son ravisseur ou affronter ses tourments et ne pas être certaine de s’en sortir indemne.
Mais c’est sans compter l’esprit machiavélique et retors de celui qui la retient prisonnière. Jusqu’où a-t-il l’intention de l’emmener ?
Entrez dans la pièce à vos risques et périls, vous n’êtes pas certains d’en ressortir vivants…
Mon avis
Quand on vous prévient dès le départ que si vous entrez dans cette histoire, vous n’en sortez pas indemnes, est-ce que ça ne vous rend pas curieux de savoir ce que ça cache…encore plus avec cette couverture avec un homme à double facette et un titre qui parle d’obsession, et bien moi si.
Un prologue haletant et suffocant qui nous trouble au plus haut point et après avoir tourné la dernière page, une des choses que je peux vous confier c’est…mais c’est quoi cette histoire de malade!!! Comment peux t’on si subtilement manier les mots et vous manipuler aussi facilement, moi je dis bravo à l’auteur.
Faustine se retrouve complètement paniquée et désemparée, le jour où elle se réveille au fond d’une cellule lugubre et humide, enfermée par un homme se cachant derrière un masque, qui fait froid dans le dos.
Cet homme, elle l’appellera Anonymous car contrairement à lui qui a l’air de tout connaître d’elle, elle ne sait rien, ni qui il est, pourquoi elle est là et au final, ce qu’il lui veut.
Tout ce qu’elle sait, c’est que derrière ce regard bleu et cette voix qu’elle a l’impression d’avoir déjà entendu, se cache un véritable marionnettiste, rusé et machiavélique.
Elle l’obsède et il va se délecter de jouer avec ses peurs, ses doutes et ses émotions, mais sera t’il le seul?
Les jours passent et le comportement de son psychopathe de bourreau la rendent complètement folle, elle ne cessent de se poser des tas de questions, si ce qu’il lui dit est la vérité, s’il va lui faire du mal, s’il a l’intention de la tuer, si elle a une infime chance de s’échapper, si elle doit lui obéir ou tenter de l’amadouer.
Je m’arrêterai là car je voulais juste vous situer l’histoire, mais en dire plus, serait vous en révéler beaucoup trop…
Mais un conseil, méfiez vous des apparences car elles sont plus que trompeuses.
Quand on porte un masque, généralement c’est qu’on a des choses à cacher…non…enfin normalement…
Mais qui vous a laissé entendre que l’histoire de Faustine et Anonymous était rationnelle…
Sachez que lorsque vous penserez tout comprendre et bien vous serez encore loin du compte.
Tous vos sentiments, vos certitudes, vos doutes, vos idéaux seront exacerbés, chamboulés, bousculés et mis à rude épreuve.
Ce livre m’a énervée, m’a perturbée, m’a rendue perplexe et désarmée et encore aujourd’hui, plusieurs jours après l’avoir terminé, je me demande encore si je l’ai aimé ou détesté…
A moins que soit cette sensation de ne rien pouvoir appréhender et de sortir de ma zone de confort qui me dérange…
Mais n’est-ce pas là le souhait d’Angel Arekin, que l’on perde pieds, qu’une multitude de questions nous passe par la tête, que cette histoire atypique fasse parler d’elle, retienne notre attention et ne nous laisse en aucun cas indifférent.
Et chapeau, pour moi, le pari est plus que réussi, on est profondément déstabilisé et marqué du début à la fin.
PS : Une histoire dérangeante qui à mon avis se relit plus d’une fois.
#Emilie