Auteure: Robyne Max Chavalan
Date de sortie: 29 Mai 2019
Publié par: Auto-édition
Résumé:
Il faut souffrir pour être belle… J’aurais dû me souvenir de cet adage lorsque par défi, je me suis présentée au concours de Demoiselle de France. Parce que, contre toute attente, moi Isobel Leroux, l’étudiante en sociologie qui écrit un mémoire sur le féminisme d’hier à aujourd’hui, j’ai gagné.Désormais sous le feu des projecteurs, je dois composer avec mon étiquette de féministe en même temps que la couronne et l’écharpe tant convoitées.C’est paradoxal ? Certainement. Vous croyez que je vis un rêve éveillé ? Détrompez-vous. Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité…Et je ne parle même pas de Caelen Malchian, moitié d’Écossais coupé de macho arrogant au corps parfait que l’on me colle dans les pattes pour améliorer notre image commune…
Mon avis:
Je remercie l’auteure pour sa confiance.
Isobel est la nouvelle Demoiselle de France. Pour l’égalité des sexes, elle aime montrer ses principes et casser les codes. Elle aime provoquer, surtout quand son interlocuteur se prénomme Caelen Malchian -en prononçant ch en k-.
Caelen associé avec Keith à la »Garçonnière », il plaide la cause des hommes, l’égalité des sexes est important pour lui. Bien qu’il se refuse d’aimer, Isobel ne le laissera pas indifférent. Entre attirance et sentiment, les émotions vont le déboussoler.
Tout l’oppose à Isobel, Pour autant tout les attires.
Ce roman est écrit à la première personne. L’auteure nous fait part du point de vue des deux protagonistes dans chaque chapitres. Chacun des personnage est explicité à merveille, et fait pour qu’on les apprécie. La psychologie a été travaillé tout au long du roman afin qu’on comprennes chacune des réactions émotionnelles de nos deux héros.
Robyne nous présente une plume addictive, qui nous entraîne du début à la fin, un mélange d’humour et de sensualité. Elle nous surprend, à aucun moment je me serais douté de certain élément, du suspense mais aussi des personnages. Un petit coup de cœur pour Marie.
Le thème de l’histoire est donneur de leçon, original et beau. Elle fait comprendre beaucoup d’éléments peu compris aujourd’hui. Elle nous donne tout ce dont on a besoin pour une bonne lecture. Un joli cocktail d’amour, d’émotion, de suspense, d’intrigue.
Avant celui-ci, je ne connaissais l’auteure que de nom. C’est une belle découverte littéraire dans tous les sens du terme. Autant le roman m’a transporté, m’a donné des sueurs, de l’amour, du baume, autant l’auteure m’a donné envie de lire d’autres romans qu’elle a écrit.
Pour un petit aperçu de ce roman haut en couleurs, quelques extraits viennent se joindre à cette chronique :
»Mais qui est cette femme, bon sang?
Quand je crois l’avoir compris, elle m’apparaît sous un nouveau jour. Quand je crois l’avoir saisie, c’est pour mieux la perdre. Et quand enfin je la refuse, c’est elle qui m’accepte. »
»Maintenant, chacun retourne à sa vie et c’est pour le mieux. Oui, mais alors pourquoi je me fais l’effet d’être un enfoiré ? Et pourquoi, l’idée même de ne plus la voir, ni la toucher, me donne des sueurs froides ? Qu’est-ce qu’elle m’a fait putain ? »
#Laura