d’Ena L., publié le 17 décembre 2022

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Pour ce 24ème « presque confinement national » (un groupe de volailles sociopathes sème la terreur en France), ma bande d’amis et moi avons tout prévu : un séjour à la campagne, dans la vaste demeure dont nous sommes fraîchement les copropriétaires.
Nous sommes 6, inséparables depuis le lycée, presque tous parents, et nettement plus cool qu’il y a vingt ans, quand on nous appelait « la bande des losers ». Si si.
J’ai également l’intention de profiter de ce temps béni pour régler mon problème récurrent, j’ai nommé le célibat. Par chance, je dispose de trois candidats (je rappelle que le village est loin de la civilisation) : le jeune voisin sexy ; mon ex qui me regrettera bientôt amèrement (j’espère) ; et le vieux maire bizarre.
(Attention, spoil : le maire ne sera pas mon âme sœur. À moins que les volailles exterminent le reste de la planète.)
Mes amis, nos enfants, une liste de crushs potentiels… Tous les éléments sont réunis pour que ce confinement soit une réussite, n’est-ce pas ? ? Eh bien… pas tout à fait.
La réalité, c’est ça : une cohabitation H24 entre 13 personnes, un chien, un chat, et un poisson mort, à l’intérieur d’une maison en travaux, hantée par un slip fantôme. Ajoutons qu’une liaison dangereuse entre l’un de mes amis et moi pourrait remettre en question l’équilibre de ce groupe de potes.
Au secours.
MON AVIS
Dès que je vois une sortie de Mme Ena L., je ne me pose pas de questions…et oui, parce que je sais que je vais adorer, que je vais rire à en avoir mal au ventre, que je vais me poser des tas de questions, être déroutée, surprise et profondément touchée alors je vous raconte pas quand j’ai vu ce titre complètement barré et ce résumé qui l’était encore plus, je me suis dit mais à quelle sauce je vais être mangée cette fois-ci et où Ena a-t’elle été encore chercher son inspiration plus que déjantée alors voilà, j’avoue, j’ai plongé…
Déjà, je vous fais un petit topo de qui est la bande de losers avant de partir avec eux dans leur aventure rocambolesque en huit clos.
C’est l’histoire de lycéens un peu à part, vous savez ceux qui ne sont pas badass et qu’on évite de croiser dans les couloirs. Alba est la première de la classe un peu trop assidue limite lèche c.., Gianni, le fils des terribles prof de math et proviseur du lycée un peu trop sans filtre, Ruby une nana un peu louche atteinte de trichophagie (je vous laisse chercher sa signification 😉 ), Emeline dite Pupuce une sportive un peu trop baraquée, un peu trop bourrin et rentre dedans, Youssef, le petit gars bouboule pas très bien dans sa peau, qui adore manger et qui a peur de tout et vous avez Val, le beau gosse sportif et intelligent, parfait en tout qu’ils idolâtrent tous, qui va un jour leur dire devenons la meilleure des bande de potes.
Maintenant, c’est parti…
Vingt ans plus tard, ils se rapprochent grandement de la quarantaine et ne se sont jamais quittés, leur bande est unique en son genre, ils se prennent autant le bec qu’ils s’aiment mais ils sont et resteront toujours là les uns pour les autres.
Ruby et Pupuce sont même ensemble et ont trois enfants plus qu’ingérables, Youssef est divorcé avec deux enfants aux prénoms improbables, Alba a un chien appelé Elon Musk, en garde partagée avec son ex et a eu des jumelles adorables avec Gianni mais n’ont jamais été un couple et vivent ensemble et tout se passe super bien et le bel ancien militaire qu’estVal est bizarrement toujours célibataire…allez savoir pourquoi…
Et confinement à cause de volailles contaminées donc dangereuses oblige, ils ont décidé de se confiner ensemble dans une maison qu’ils viennent d’acheter et vont retaper loin de toute civilisation pour être tranquilles. En même temps, un patelin qui s’appelle Niquesamergue, faut y aller pour le trouver et y croire lol…
Et je vous raconte pas l’ambiance entre la bande de marmaille qui braille, se plaint ou a des questions existentielles à longueur de journée, des animaux complètement perchés, des travaux épuisants, un maire complètement timbré et du genre pot de glue depuis qu’ils sont arrivés dans son beau village perdu, le jeune voisin sexy rarement habillé, l’ex d’Alba qui disait oui à tout et n’avait d’avis sur rien mais qui revient un peu trop à la charge alors qu’il l’a plantée pour une jeunette, Youssef qui construit un bunker parce qu’il est persuadé qu’il est en pleine guerre, un vieux slip qui revient toujours à la charge au moment où on s’y attend le moins et qui met la bande dans des situations plus qu’incongrues, je vous jure qu’ils ne vont pas s’ennuyer…oh non loin de là…
Alba qui pensait s’exiler loin de chez elle pour pouvoir trouver l’amour et enfin mettre fin à son célibat, va trouver bien plus que ça mais pour ça va falloir qu’elle enlève la peau de sauc qu’elle a devant les yeux et qu’elle arrête de tergiverser et de se planter en matière d’hommes…et si le confinement, sa bande de potes et un certain slip l’y aidaient…
Encore une fois, c’est original, authentique, moderne, à mourir de rire, sarcastique (merci Yani…je kiffe ta répartie et ton je m’en foutisme aigu) et avec toujours de beaux messages derrière et beaucoup plus de profondeur et d’intensité que l’on pourrait croire au premier abord. On peut se retrouver dans chacun des personnages, à un moment donné de notre vie, ou reconnaître quelqu’un que l’on a croisé sur notre route et même si parfois ça paraît exagéré, c’est toujours criant de vérités, drôle, tendre et dans l’air du temps.
Vous allez vous imaginer des choses, et non loupé mais vous allez aussi et surtout vous lier d’amitié avec ses six là, leurs progénitures et les pièces rapportées et vous allez tellement adorer ça…
Je précise qu’il y aurait des millions de choses à raconter sur leur histoire atypique mais je préfère vous laissez vous délecter d’eux…
PS : je crois que je vais appeler mon médecin demain matin pour qu’elle me fasse une prescription d’une histoire d’Ena au moins une fois par mois, je suis sûre que je péterais le feu après ça, que j’aurais la banane et les émotions en vrac mais par contre il y a un risque de dépendances…en même temps je crois que je suis déjà atteinte mais ce qu’il y a de sûr, c’est que je ne voudrais rien changer…alors vivement le prochain…(pour ma part, je lis dans le désordre, ben quoi je fais ce que je veux d’abord non mais… alors Hardin m’attend…)
PS BIS: oui je sais mon prénom est atrocement banal dans les années 80, m’en parle pas pfffff (merci Philippe Chatel et ta magnifique chanson « Je m’appelle Emilie Jolie ») mais c’est pas une raison pour me maltraiter….grrr…je ne te remercie pas Ena…
#EMILIE